Photo gallery for Les habitats péri-lagunaires

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Fourres_halophiles
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Les habitats péri-lagunaires

Prés salés méditerranéens (Juncetalia maritimi) (1410)

 
Cet habitat est rare et en constante régression en Languedoc-Roussillon. Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 5%.
   

Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes :

  • Etang de l’Or : 8.3%
  • Etangs palavasiens : 6.8%
  • Basse Plaine de l’Aude : 37.3%
  • Camargue Gardoise : 5.3%
  • Complexe lagunaire de l’étang de Salses-Leucate

   
Etat de conservation à l’échelle du programme LAG’Nature : mauvais à bon

En raison des très fortes contraintes écologiques, cet habitat regroupe des associations végétales qui correspondent à des végétations permanentes. Il présente une dynamique de fermeture par des ligneux halophiles (Tamaris…). Des phénomènes de surpâturage ou de salinisation ont été constatés et font glisser quelques faciès vers des fourrés halophiles.
 

Fourrés halophiles méditerranéens et thermo-atlantiques (Sarcocornetea fruticosi) (1420)


Habitat assez fréquent dans la région (de grandes étendues notamment en Camargue et dans l’Aude) mais souvent sous des formes dégradées (morcellement, surpâturage). Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 4%.
   

Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes :

  • Etang de l’Or : 2.66%
  • Etangs palavasiens : 9.5%
  • Basse Plaine de l’Aude : 17.1%
  • Camargue Gardoise : 0.06%
  •  

Etat de conservation à l’échelle du programme LAG’Nature : mauvais à bon

Un excès de pâturage sur certaines parcelles peut transformer l’habitat en végétation à salicornes annuelles ou en sol nu sur les zones de passage les plus fréquentées. En raison de très fortes contraintes écologiques (salinité, inondation et sécheresse), cet habitat regroupe des associations végétales qui correspondent à des végétations permanentes. Il ne présente donc pas de dynamique particulière. Cependant, une variation de ces conditions écologiques peut entraîner une dynamique régressive de l’habitat.
 

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Steppes salées méditerranéennes (Limonietalia)* (1510)

 

Habitat très rare en Languedoc-Roussillon. Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 0.3%.
   

Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes :

  • Etangs palavasiens : 0.06%
  • Basse Plaine de l’Aude : 0.33%
  • Camargue Gardoise : 0.5%
  •  

Etat de conservation à l’échelle du programme LAG’Nature : mauvais à bon

En raison de très fortes contraintes écologiques (salinité et sécheresse), il ne présente pas de dynamique particulière. Seules des altérations d’origines anthropiques, telle la divagation de véhicules sur l’arrière-plage, sont susceptibles d’influencer négativement cet habitat par piétinement ou en limitant son développement là où les conditions écologiques y seraient favorables.

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Végétations pionnières à Salicornia et autres espèces annuelles des zones boueuses et sableuses (1310)


Assez fréquent en Languedoc-Roussillon mais ayant subi de fortes régressions du fait des aménagements des lagunes et en particulier de leurs marges. Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 3%.
   

Représentativité de l’Habitat sur chacun des 5 sites pilotes :

  • Etang de l’Or : 2.9%
  • Etangs palavasiens : 2.3%
  • Basse Plaine de l’Aude : 2%
  • Camargue Gardoise : 4.4%

   
Etat de conservation à l’échelle du programme LAG’Nature : mauvais à bon

L’évolution de cet habitat ou sa stabilité est conditionnée par la durée d’inondation et la concurrence végétale des fourrés halophiles méditerranéens pérennes qui peuvent l’envahir (un assèchement trop prononcé peut favoriser les salicornes pérennes au détriment de cet habitat pionnier des vases plus ou moins salées et humides). Un excès de pâturage sur certaines parcelles peut également transformer l’habitat en végétation à salicornes annuelles ou en sol nu sur les zones de passage les plus fréquentées.

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Végétation annuelle des laissés de mer (1210)


Cet habitat est présent sur l’ensemble des rivages méditerranéens mais de façon très morcelée pour cause de nettoyage mécanique des plages. Sur le périmètre du programme LAG’Nature, cet habitat représente environ 0.02%.
   

Etat de conservation à l’échelle du programme LAG’Nature : mauvais à bon

Cet habitat naturel est extrême fragile. En effet, certaines dégradations répétées (telles que l’enlèvement des débris coquilliers de laisses de mer, lors du nettoyage des plages par exemple) pourraient nuire à l’existence de l’habitat.
 

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Mares temporaires méditerranéennes (3170*)


Habitat très rare en Languedoc-Roussillon.

   
Etat de conservation à l’échelle du programme LAG’Nature : mauvais à bon

Les mares temporaires méditerranéennes littorales sont constituées de cortèges d’espèces annuelles à caractère pionnier marqué et colonisent des zones faiblement salées. Pour se maintenir, elles nécessitent des perturbations fortes régulières, parmi lesquelles la submersion prolongée et l’ouverture du milieu par le pâturage sont les plus importantes. Les *mares temporaires sont avant tout menacées par les changements du fonctionnement hydraulique telles que la mise en eau permanente ou la salinisation du milieu, par la fermeture du milieu suite à l’abandon de la gestion pastorale et par l’invasion d’espèces exotiques telles la Lippia.
 

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