Photo gallery for Les espèces végétales envahissantes

| Image 1 of 7 |

Yucca_Benjamin_Sirot

Yucca_Benjamin_Sirot
Senecon_en_arbre_Benjamin_Sirot
Olivier_de_boheme_Mario_Klesczewski
Lippia_Mario_Klesczewski
Herbe_de_la_Pampa_Mario_Klesczewski
Griffe_de_sorciere_Benjamin_Sirot
Figuier_de_Barbarie_Benjamin_Sirot

Les espèces végétales envahissantes

Qu’est-ce qu’une plante envahissante?

De nos jours, de nombreuses espèces végétales exotiques (originaires d’une autre entité géographique) sont utilisées, souvent à des fins ornementales, aussi bien en ville qu’à proximité des zones naturelles. Certaines d’entre elles, adaptées et capables de se reproduire rapidement, deviennent alors envahissantes, engendrant diverses perturbations. Relativisons ! Seule une espèce exotique introduite sur mille se développe ainsi de façon incontrôlée. Toutefois, les conséquences peuvent être importantes justifiant alors de surveiller ce phénomène relativement nouveau et d’agir.

Les problèmes engendrés :

Les plantes envahissantes colonisent divers types de milieux, des zones fortement perturbés (bords de champs, de routes, décombres, zones rudérales, ...) sans valeur patrimoniale mais aussi des milieux naturels riches sur le plan de la biodiversité (dunes, pelouses, prairies, ...). Dans ce dernier cas, on constate une perte de biodiversité et une régression des espèces locales. En dehors de ces impacts environnementaux, les végétaux envahissants engendrent également des impacts d’ordre économique et sanitaire.

Dans le cadre du projet LAG’Nature, des fiches d’identification ont été élaborées concernant  31 espèces envahissantes sélectionnées quant au fait qu’elles impactent les milieux dunaires et péri-lagunaires ciblés par le projet.

Vous trouverez ci-dessous les caractéristiques de 7 espèces particulièrement problématiques sur les 5 sites pilotes du projet.

Les fiches rédigées dans le cadre du Life seront bientôt disponibles au téléchargement.

Haut de page

 

 

SENECON EN ARBRE - Baccharis halimifolia

 

Critères d’identifications :

Type : arbuste
Port : dressé.   
Taille : 4 m de haut maximum.
Feuilles : caduques, abondantes, vert « pomme », glabres, de 3 à 7 cm de long et 1 à 4 cm de large.
Ecorce : très nervurée au pied de l’arbuste.
Inflorescences : capitules blanchâtres terminaux
Période de floraison : août à octobre.
Fruit : akènes plumeux blancs.
Période de fructification : octobre à novembre.

Le Séneçon en arbre est le seul arbuste de la famille des composées (astéracées). Il se reconnaît grâce à son port et à ses feuilles crénelées et vert pomme

Répartition sur les 5 sites pilotes :

Présent sur : le complexe lagunaire de Salse-Leucate et la Camargue Gardoise

Impact sur le milieu naturel :

Perte de biodiversité induite par la fermeture des milieux et la formation de bosquets parfois denses et monospécifiques. Modifications des conditions microclimatiques de la station.

Impact socio-économique :

Diminution de la valeur fourragère du site (espèce non appétante pour le bétail, feuilles toxiques à forte dose).
Sur les petites exploitations salinicoles (plus présentes en L-R), gêne à la production de sel (diminution de l’évaporation par effet brise-vent, parfois pollution des récoltes par les graines).

Impact sanitaire :

Diminution de l’efficacité des traitements anti-moustiques du fait du couvert.
Augmentation du risque d’incendie (résine, feuilles et bois hautement inflammables).
Risque allergique possible.

Haut de page

GRIFFE DE SORCIERE – Carpobrotus spp.

Critères d’identifications :

Type : herbacée
Port : rampant ou pendant.
Taille : plusieurs mètres de long.
Feuilles : 5 à 11 cm de long, charnues, à 3 angles, sommet en forme de griffes, vertes à rouges.
Inflorescences : grandes fleurs solitaires de 5 à 8 cm de diamètre, nombreux pétales fins, rose violet (cœur jaune) ou jaune pâle.
Période de floraison : avril à mai.
Fruits : charnus en forme de figue.
Période de fructification : juin à décembre.

Les griffes de sorcière se reconnaissent aisément à leurs grosses fleurs jaunes ou violettes et à leurs feuilles charnues à trois angles qui forment souvent de tapis très denses.

Répartition sur les 5 sites pilotes :

Présent sur : le complexe lagunaire de Salse-Leucate, la Basse Vallée de l’Aude, les Etangs Palavasiens et la Camargue Gardoise.

Impact sur le milieu naturel :

Les Griffes de Sorcière peuvent recouvrir rapidement certains habitats dunaires d’intérêt communautaire, et former, sur de vastes surfaces, des bosquets monospécifiques qui ferment les milieux. Les conséquences sont une perte de biodiversité et des modifications des conditions microclimatiques de la station.

Haut de page

HERBE DE LA PAMPA - Cortaderia selloana


Critères d’identifications :

Type : herbacée
Port : en touffes.
Taille : 2 à 4 m de haut.
Feuilles : grandes, fines de 2 m de long, vert glauque, arquées et retombantes, bords coupants.
Inflorescences : plumeaux blanchâtres, duveteux,  50 cm à plus d’ 1 m.
Période de floraison : juillet à octobre.
Fruits : petits akènes plumeux.
Période de fructification : novembre à février.

L’Herbe de la pampa se reconnaît facilement à sa touffe de feuilles très râpeuses d’où surgissent de grands plumeaux blancs argentés.

Répartition sur les 5 sites pilotes :

Présent sur : le complexe lagunaire de Salse-Leucate, les Etangs Palavasiens, l’Etang de l’Or et la Camargue Gardoise.

Impact sur le milieu naturel :

L’Herbe de la pampa ferme les milieux dunaires et arrière-dunaires habituellement ouverts, ce qui entraîne une modification des cortèges floristique et faunistique.

Haut de page

OLIVIER DE BOHEME - Elaeagnus angustifolia

 

Critères d’identifications :

Type : arbre
Port : dressé.
Taille : 6 à 10 mètres de haut maximum.
Feuilles : caduques, fines, longues et arrondies au bout, 7 à 10 cm de long, faces inférieures duveteuses et argentées.
Ecorce : gris brun, striée sur toute la hauteur du tronc, présence d’épines sur les branches.
Inflorescences : groupes de petites clochettes de 5 mm, jaunes à vertes.
Période de floraison : mai à juin.
Fruits : petites baies, forme d’olive, jaunâtre.
Période de fructification : septembre à octobre.

L’Olivier de bohème se reconnaît grâce à ses feuilles à face inférieure argentée ainsi qu’aux épines présentes sur les branches.

Répartition sur les 5 sites pilotes :

Présent sur : le complexe lagunaire de Salse-Leucate, la Basse Vallée de l’Aude, les Etangs Palavasiens et l’Etang de l’Or.

Impact sur le milieu naturel :

L’Olivier de bohême participe à la fermeture accélérée des milieux naturels dont certains sont patrimoniaux (prés salés, prairies humides, dunes), il modifie ainsi totalement les cortèges floristiques et faunistique des habitats impactés.

Impact socio-économique :

Parfois, l’Olivier de Bohême peut constituer une gêne au pâturage lorsqu’il forme des bosquets denses, difficiles à pénétrer par les animaux. En outre, en cas d’abandon du pâturage, il peut rapidement fermer la parcelle rendant ainsi délicat le retour des animaux.

Haut de page

FIGUIER DE BARBARIE - Opuntia stricta


Critères d’identifications :

Type : arbuste
Port : érigé, couché.
Taille : 50 cm à 1.5 m de haut.
Feuilles/tiges : tige ligneuse à la base formée de segments aplatis et charnus (raquettes) recouverte d’épines, feuilles de 3 mm.
Inflorescences : grosses fleurs jaunes à oranges de 6 à 7 cm de diamètre.
Période de floraison : avril à juin.
Fruits : grosses figues pourpres de 5 à 9 cm de long, couvertes d’épines.
Période de fructification : juillet à décembre.

Le Figuier de barbarie se reconnaît à son aspect de cactus ainsi qu’à ses grosses fleurs jaunes ou à ses fruits orange ou pourpre.

Répartition sur les 5 sites pilotes :

Présent sur : le complexe lagunaire de Salse-Leucate, la Basse Vallée de l’Aude, les Etangs Palavasiens, l’Etang de l’Or et la Camargue Gardoise.

Impact sur le milieu naturel :

Le Figuier de barbarie participe à la fermeture accélérée des milieux naturels dont certains sont patrimoniaux, il modifie ainsi totalement les cortèges floristiques et faunistique des habitats envahis.

Impact socio-économique :

Le Figuier de barbarie peut induire une diminution de la valeur fourragère du site où il s’est implanté.

Haut de page

YUCCA – Yucca gloriosa


Critères d’identifications :

Type : arbuste
Port : dressé.
Taille : 40 cm à 1,80 m de haut.
Feuilles : allongées, rigides à bords lisses parfois filamenteux et presque coupante.
Inflorescences : grappe de gros grelots blancs.
Période de floraison : juillet à octobre.
Fruits : charnus, verts.
Période de fructification : août à novembre.

Les Yuccas forment des touffes vertes et se reconnaissent à leurs feuilles longues, pointues, rigides et un peu coupantes, ainsi qu’à leur grande tige florale.

Répartition sur les 5 sites pilotes :

Présent sur : le complexe lagunaire de Salse-Leucate, la Basse Vallée de l’Aude, les Etangs Palavasiens, l’Etang de l’Or et la Camargue Gardoise.

Impact sur le milieu naturel :

Le Yucca est l’un des rares arbustes participant à la fermeture des milieux dunaires habituellement ouverts. Il modifie ainsi les cortèges floristiques et faunistique des habitats dunaires et arrière-dunaires.

Haut de page

Lippia Phyla filiformis


Critères d’identifications :

Type : herbacée
Port : rampante ou dressée au sein de la végétation
Taille : 5 cm à 30 cm de haut.
Feuilles : opposées, ovales et légèrement dentées de 1 à 3 cm de long.
Inflorescences : petits capitules roses à blanchâtres de 0.5 à 1 cm de diamètre.
Période de floraison : avril à octobre.
Fruits : petites capsules rondes de 1 à 1.5 cm de diamètre.
Période de fructification : juin à novembre.

Le Lippia est une plante généralement prostrée qui, lorsqu’elle domine, forme des tapis denses, verts tendres et faciles à reconnaître avec leurs nombreuses petites fleurs blanches.

Répartition sur les 5 sites pilotes :

Présent sur : la Basse Vallée de l’Aude (invasion très importante) et les Etangs Palavasiens (une station connue).

Impact sur le milieu naturel :

Le Lippia colonise aisément les prés salés méditerranéennes et s’y développe massivement en limitant la pousse des espèces prairiales et en modifiant le cortège d’insectes. Il en résulte une prairie pauvre et peu diversifiée.

Impact socio-économique :

Les modifications engendrées par le Lippia impactent les activités pastorales : perte de valeur fourragère et pastorale des parcelles envahies.
 

Haut de page